Carnet de route

Sortie raquette Accous Astun 15/16 Janvier 2011

Sortie :  Sortie Raquette du 15/01/2011

Le 15/01/2011 par Dovergne Dominique

Vendredi 14 janvier 2011

route Vouillé / Accous par nouvelle autoroute A65 entre Langon et Pau (sortie à Thézé)


Le rendez vous a été donné à l7h45mn afin d'avoir quitté Niort à 18h au plus tard. Dominique et Marie-Claude, venant de Melle, arrivent pile à l'heure, et ils ont la surprise de trouver le minibus dejà chargé des bagages et de ses passagers qui attendent avec patience. Les derniers arrivants saluent leurs amis, anciens et nouveaux, transfèrent leurs propres équipements dans le coffre du minibus, et Thomas prend le volant en direction des Pyrénées. Il partage la banquette avant avec Pascal et Patrick; Géraldine, Achille et Sébastien sont installés sur les sièges
intermédiaires, Dominique et Marie-Claude tiennent compagnie à O sur la demière rangée de fauteuils.
La route défile, et les conversations s'installent plus ou moins facilement entre les différentes rangées de fauteuils. La nuit tombe alors qu'il bruine un peu dans cette course vers le sud.
Nous évitons Bordeaux par la rocade-est, chargée mais fluide, puis c'est l'autoroute A62 en direction de Toulouse. Nous faisons un arrêt sur l'Aire des Landes pour casser une petite croûte ainsi que l'avait prévu le G.©. de cette sortie. ll ne pleut plus et il ne fait pas froid, ce qui nous permet de manger à la belle étoile avant de repartir, après 40mn d’arrêt, chronométrées par Achille.
Rapidement nous obliquons vers le sud par la nouvelle autoroute A65, et personne ne regrette les ronds-points de Langon et Bazas, ainsi que les traversées des zones commerciales et les villages aux vitesses limitées.
Dominique a regardé sur Via Michelin pour choisir le trajet, et il préconise de sortir à Thèze afin de raccourcir un peu le trajet que l'autoroute, qui contourne Pau d'assez loin, rallonge un peu trop à son goût! Thomas traverse donc Pau puis il s’arrête pour donner le volant à Dominique qui va finir le trajet. Passage à Gan puis Oloron-Sainte Marie, Bedous ou nous avons "oublié" de prendre la déviation, et enfin Accous.
Il est 22h50mn lorsque le conducteur coupe le moteur, cela fait pratiquement 5 heures que nous sommes partis, et nous aurons gagné 35 ou 40mn par rapport au trajet par la route habituelle. Le compteur kilométrique indique 457,4km depuis l'agence de location Berger où a été pris le minibus.
La cour du gîte est remplie de véhicules, et nous en déduisons que  d'autres randonneurs sont probablement déja arrivés. Comme il n’y a plus de place pour nous, Dominique gare le minibus dans le champ attenant. Chacun récupère son nécessaire pour la nuit et suit Dominique qui grimpe vers le premier étage du bâtiment. Il ouvre avec précaution les portes des chambres sur lesquelles il pensait trouver une indication qu'il ne trouve pas! Les chambres du premier étage sont vides, alors il monte au deuxième et trouve maintenant son nom écrit sur des petits papiers  collés sur les portes. Le petit groupe monte donc un étage de plus et se repartit dans les trois chambres qui nous sont réservées. Le "vieux" couple s'installe dans la chambre à deux lits qu'il trouve à sa convenance; les autres voyageurs se répartissent dans les deux autres pièces, et tout le monde se prépare pour la nuit. Le petit déjeuner est prévu demain à 7h30mn, chacun gèrera son réveil à son goût!

 

Samedi 15 janvier 2011

route de Lhers / Crête du Labigouer: 890m de montée et idem en descente, 10km,7h 52mn dehors.


Il n'a pas fait très chaud dans les chambres cette nuit, les 2 couvertures ont été nécessaires, mais chacun a pu prendre un peu de repos. Dominique vérifie que tout le monde a ouvert un œil, puis chacun s’équipe et rejoint la salle de repas où le petitdéjeuner nous attend. En passant, l'un ou l'autre profite de la cuisine du gîte pour fairechauffer un peu d'eau destinée aux thermos, en vue de prendre une boisson chaude au cours de la rando. Nous rejoignons la salle commune, une grande et belle pièce de
style campagnard, confortable et aménagée avec goût. Près de la grande cheminée, les tables où nous nous installons pour le petit déjeuner, et sur un côté un petit coin salon, avec un petit meuble bibliothèque. L‘endroit est accueillant et chaleureux.
Annie Lespinasse, notre hôtesse durant ces 2 jours, nous accueille et s'enquiert de nos désirs pour ce petit déjeuner. Certains la connaissent déjà pour être venus randonner dans le pays. Ils ont donc eu l'occasion d'apprécier sa gentillesse, ainsi que sa très bonne cuisine locale et familiale. Nous discutons avec elle un moment sur les destinations possibles, compte tenu du manque de neige flagrant ce matin, alors que
le jour se lève a peine.
Dominique qui a étudié un peu les possibilités, propose de monter vers les crêtes qui mènent au Labigouer d'où il espère, sinon un manteau neigeux important, du moins une belle vue. Après le petit déjeuner chacun termine ses préparatifs, et se regroupe dans le minibus dont Thomas a fait chauffer doucement le moteur et dégivrer les vitres. Il prend le volant, et nous partons vers le sud avant de grimper vers Lescun par la petite route que nous quittons après l'usine Toyal, pour filer vers Lhers sur le versant gauche de la vallée. Le jour est levé et nous pouvons apprécier la pureté du ciel matinal. Après le village de Lhers nous garons le minibus dans un
carrefour, avant le gîte d’étape, et nous finissons de nous équiper; chaussures, guêtres et DVA que Dominique fait mettre en route et vérifie avec rigueur. Alors que nous sommes sur le point de partir une jeune femme arrive en voiture, et précipitamment sort un petit tableau ardoisé sur lequel elle inscrit ce que le gîte peut proposer à des randonneurs comme nous: café, pain, boissons   , et à la demande de l'un d’entre
nous, pourquoi pas un peu d'apéritif !

Notre cheminement suit le GRl0 et serpente d'abord dans l’herbe puis dans la forêt.
De temps en temps nous marchons sur une large piste où notre minibus aurait pu circuler sans problème comme le fait remarquer Thomas! Puis nous quittons ces portions de piste pour monter plus raide vers le col de Barrancq, où Dominique a promis une pause un peu plus sérieuse que les quelques "arrêts-debout" rapides qui ont eu lieu au cours de la   montée, pour se découvrir ou boire un peu. Mais en regardant sur la carte on voit qu'il est possible de sortir rapidement de la forêt pour bénéficier d'un meilleur point de vue pendant la pause.

Nous marchons donc encore un peu avant de poser les sacs dans l'herbe avec, cette fois, le massif de l'Ossau devant nous. Sur la droite se dévoile la crête que nous allons devoir parcourir, et sur laquelle la neige se trouve plus présente que jusqu'ici.
Chacun se restaure et se repose un peu, admirant le spectacle merveilleux offert à nos yeux. C'est notre première sortie hivernale, nous sommes contents de retrouver la montagne, et certains le font savoir avec enthousiasme!

Nous repartons ensuite, plus ou moins dans la neige dure, en direction d'un petit sommet; chacun choisit la qualité du sol qu'il souhaite fouler quand cela est possible ; neige, bruyère, cailloux ou herbes sèches. Maintenant la vue est dégagée des deux côtés, ce qui nous permet d' admirer les sommets, à l'est vers l'Ossau, et à l'ouest vers le massif des Billares, Ansabère et Anie; tous ces sommets et ces pentes, que la neige
recouvre en partie, offrent un spectacle ravissant. Nous parvenons sur le petit sommet, et devant nous s’étend la croupe redressée qui mène en haut du Labigouer; il reste encore 300m de dénivelée pour le sommet, nous en avons déjà 900 dans les mollets, et le passage à flanc, sans crampons, ne semble pas envisageable à Dominique, conforté en cela park l'heure qu'il est. Il s'en ouvre à ses amis, et nous décidons de stopper ici pour le repas de midi. Chacun  se choisit un emplacement dans l’herbe et commence son repas. Il fait beau, pas  froid, l'endroit est agréable, et nous sommes bien, nous savourons tous ce moment de tranquillité et  communion avec la nature qui nous environne.
Après le pique-nique, nous faisons des exercices de recherche de DVA toujours utiles, surtout à ceux qui ont peu manipulé cet appareil. Il y a aussi un atelier cartographie avec une boussole et la carte posée sur le sol, et plus loin, c'est un atelier "arrêt de glissades sur neige" que Patrick anime avec brio. Marie-Claude, Pascal, Géraldine, Achille, entre autres, s'y prêtent avec application; la petite pente choisie terminera la journée avec quelques rides en plus!! Un peu après, un trou profond est creusé par Thomas, assisté de Pascal, et il démontre alors l’étude qu'il est possible de faire des différentes couches de neige, leur dureté et leur constitution depuis la surface de la neige jusqu'au sol. Tout le monde pratique les exercices, profite des explications, pose des questions dans un excellent esprit studieux. Avant que nous ne reprenions la direction du retour, O est chargé de refaire la procédure de vérification des DVA. La neige en descente est un peu plus délicate à pratiquer, Patrick nous fait la démonstration d'une main courante pour traverser une zone de neige dure et en pente.
Puis nous retrouvons la forêt et le col avant de plonger dans la descente boisée. Une partie du groupe, encore "en jambes", descend en tête, le reste suit derrière. Nous nous regroupons en cours de descente, puis les moins rapides donnent un « bon de sortie » aux plus rapides; derrière, le reste suit et encadre notre ami Sébastien qu’une "grippette" a fatigué ces derniers jours, qui peine un peu dans cette fin de descente, et qui puise dans ses réserves pour parvenir au bout. ll faut dire que la dénivelée de cette randonnée est quand même à prendre en compte pour des gens de la plaine comme nous! Les plus rapides ont eu la bonne idée de récupérer le minibus, et ils l'ont rapproché de la sortie du sentier.
Chacun y range son sac, arrange sa tenue, et l'on s’octroie une petite pause assis sur un des troncs d'arbre entassés sur le bord du chemin. Pendant que Sébastien, qui est épuisé et semble un peu groggy, reprend son souffle, O distribue des sucettes, et Patrick donne des conseils sur la bonne façon de faire son sac et ce qu'il devrait contenir. Puis, après avoir devisé sur la nature des troncs d'arbre, ou fait quelques étirements, on songe à reprendre la direction du gîte.

C'est un peu inquiet de l'état de Sébastien que nous repartons vers  Accous. Nous rejoignons nos chambres pour nous préparer à la soirée. Les tours de rôle aux douches s’organisent, on se change, on prend un moment de repos comme Sébastien, ou bien on s'active à diverses choses: coup de téléphone, préparation du sac pour le lendemain, consultation de la carte en vue de la rando de demain .......

Puis vient l'heure de l'apéritif, car les habitués des randos raquettes, déjà initiés à la chose, ont mis une bouteille dans leur bagage. On se retrouve donc dans la cuisiné de notre gîte autour d'une table pour partager quelques biscuits, un peu de muscat, de pineau .... ou de jus d'orange pour les défavorisés, ét ceci contribué à agrémenter ces instants d'échange convivial ét bien agréable.
Annie Lespinasse en frappant doucement à la porté, vient bientôt nous inviter au repas du soir. Elle est un peu surprise de notre discrétion, et nous confie qué l' autre groupé fait bien plus de bruit qué nous!! Nous nous rendons dans la salle à manger où sont effectivement présentes quelques personnes, dans la partie salon où ils viennent de prendre l'apériti£ plusieurs bouteilles ouvertes en attestantll Ils sont 7 du même
groupé, des régionaux de la catégorie, on va dire .... plutôt 3ème âge, et il faut reconnaître qu'ils ne s'expriment pas à voix basse!! Nous nous installons à la même table que ce matin et, à leur tour, ils prennent place à celle d'à côté. Notre hôtesse a placé à leur table un jeune couple qui, nous l'entendrons au cours du repas, s'est paxé hier. Les randonneurs, qui avaient mis au frais une bouteille de champagne pour le dessert, trinqueront, le moment venu, avec eux et à leur santé. Dans la grande
cheminée, un feu de bois réchauffe l’atmosphère et l'ambiance, Sur son manteau est disposée l'amusante collection de salières et poivrieres de notre hôtesse, que certains enrichissent peut-être petit à petit au fil de leurs passages en ce lieu.
Au dîner nous avons de la soupe au potiron ou à la citrouille suivie de saucisses de Toulouse avec pommes de terre, choux et carottes puis du fromage pyrénéen, et un dessert façon clafoutis aux pommes avec un peu de confiture de myrtilles; le tout est arrosé de vin rouge au pichet. Un qui s'en tire bien c'est O... qui était à l'amende pour avoir oublié dans le gîte les DVA dont il avait la responsabilité!

Comme il est de coutume nous débarrassons consciencieusement notre table, et notre cuisiniere nous propose une tisane, mais elle n'a pas de chance avec nous, aucun d'amateur de " pisse-mémé " dans notre groupe, elle a plus de succès avec l'autre!
Dominique échange avec le G.O. de l'autre groupe des informations sur la gestion de ces sorties en groupe: les arrhes, le réglement des frais, le choix des randonnées etc..
Ceux-ci viennent d'Anglét et connaissent bien cette région; ils sont allés vers la cabane d'Ansabère, et ont chaussé les raquettes dans le fond du cirque. Le GO se renseigne sur notre trajet d’aujourd’hui afin de choisir celui de demain. Pour nous, la possibilité évoquée de monter vers le Pic des Moines semble une bonne idée selon notre hôtesse et nous avons décidé de l’adopter. Pendant que Patrick aide Annie à calculer notre facture, d‘autres discutent tranquillement auprès de la cheminée. Nous faisons ensuite les divisions, et chacun règle son dû avant de rejoindre les chambres. Sébastien va un peu mieux mais ce n'est quand même pas la grande forme, et il pense rester au gîte demain avec l'accord de notre hôtesse, il verra dans quel état il sera au lever. Celle ci, très aimablement lui demande s'il a ce qu'il faut pour se soigner, et s‘il a éventuellement besoin de comprimés, mais Sébastien qui préfère ne pas faire de mélange avec sa pharmacothérapie, décline sa proposition. Annie sert les tisanes aux "3ème âgé ", puis elle ferme sa cuisine et nous confie la maison, après avoir pris le soin de déposer ses clés dans leur " cachette ", au vu et au su de tout le monde! Les relations sont, ici, basées sur la confiance.


Avant le coucher Dominique présente le topo du lendemain à Patrick qui le note avec précision, et après un moment de discussion, d'échange de souvenirs, et de partage d'expérience, ce dernier va regagner sa couchette qu'il retrouve garnie d'une bouteille!! Et le fautif n'était pas Thomas, non, non! Le réveil est prévu demain de façon à prendre le petit déjeuner à 7h.

Dimanche 16 janvier 2011

Astun / Ante-cime du Pic des Moines (col de Bénou): 580m de montée, autant en
descente, 7,250km, 5h55mn dehors


Réveil, petit déjeuner et préparation des sacs comme hier, mais un peu plus tôt!
Sébastien s'est levé en même temps que nous pour partager ce début de journée, mais il maintient sa décision de rester au gîte, nous le  récupèrerons ce soir après la rando. Une fois pris ce premier repas, nous bouclons nos sacs, rangeons la chambre et y passons un petit coup de balai pour la laisser propre, puis nous rassemblons nos bagages qui rapidement trouvent place dans le coffre.
Ce matin encore il fait grand beau, et des étoiles sont encore présentes dans le ciel dégagé qui s’éclaircit lentement. Thomas prend le volant en direction du col du Somport puis de la station de ski espagnole d'Astun. Le trajet dure un peu plus d'une demi-heure, nous prenons de l'altitude avec les Pics d'Aspe devant nous. À la station de ski, les remontées mécaniques tournent déjà et des skieurs sont à l’œuvre. Nous prenons place sur un parking encore désert et nous nous préparons au départ. o se propose de faire la vérification des DVA, et chacun en profite pour se remettre en mémoire les procédures, le déroulement des opérations et les vérifications indispensables préalables à la mise en route.
Géraldine, qui a déjà randonné dans cette zone, nous guide vers le départ possible vers le Col des Moines. Sur ces versants, largement modifiés par les travaux de voiries et de protection des bâtiments, des pare-avalanches ont été installés; un essai de reboisement en sapins complète les travaux. Nous montons par la gauche du ruisseau, nous louvoyons au milieu des petits sapins déjà bien abimés par les avalanches, puis nous retrouvons une prairie d'herbes sèches que nous remontons; sur l'autre côté du ruisseau, des randonneurs à ski ou raquettes montent aussi. Bientôt le
verrou du déversoir du lac apparaît, et nous jugeons alors du choix du cheminement, avec l'aide de la carte et des jumelles: nous allons rester sur ce versant. Devant nous deux personnes avancent, elles ont aussi fait ce choix; nous les retrouverons en train de chausser des raquettes dans une partie un peu plus pentue, sur de la neige dure qu'elles espèrent passer plus facilement avec les crampons de leurs raquettes. Nous
les dépassons alors que nous avons conservé nos chaussures, sans autre équipement supplémentaire. Quelques efforts, et nous parvenons au niveau du lac Ibon del Escalar entièrement gelé et recouvert de givre; nous faisons ici une pause boisson fraîche ou chaude, fruits secs, une dizaine de mètres au-dessus du déversoir encombré par la neige.
C'est le moment de sortir la carte afin de situer notre objectif en nous aidant de la boussole. D'autres randonneurs à pied, à ski ou en raquettes circulent un peu partout sur les pentes, certains traversent même le lac glacé avec insouciance. Nous repartons vers l'est en direction d‘un goulet qui nous conduit en remontant vers le col des Moines, déjà occupé par des randonneurs en grande partie espagnols. La vue que l‘on découvre sur l'Ossau et son massif est très belle et ravit nos yeux. ll faut ensuite
prendre la direction du nord par la crête vers le Pic des Moines, mais nous allons devoir traverser des pentes en devers, et nous mettons les crampons avant de partir dans la pente. Nous arrivons assez vite sur un petit sommet qui est séparé du pic par un petit col enneigé, et nous observons la crête rocheuse et enneigée qui mène au pic.
Devant l’état et la nature de cette arête, nous décidons sagement de rester ici pour notre repas et de ne pas lancer notre petit groupe sur cette arête, ce que personne ne conteste. Il y a un peu de vent, et Achille descend voir si c’est un peu moins venté plus bas, mais comme cela ne fait pas grande différence, nous restons finalement ici.

Le tour d'horizon qui nous est offert est de toute beauté, seulement masqué en partie par le pic des Moines qui nous surplombe de quelques dizaines de mètres. Il fait encore grand beau, le ciel est d‘un bleu sans nuages, la neige d‘un blanc immaculé et étincelant, et le regard peut s'attarder à loisir sur cette vaste et blanche étendue et sur les sommets proches ou lointains qui nous environnent. ll fait par contre plus froid
qu'hier, altitude oblige, les têtes restent bien couvertes et les blousons fermés.


Dominique sort un reste de pineau d'hier soir et en fait la distribution, puis c’est une bouteille de St Nicolas de Bourgueil apporté par Sébastien, et que nous n'avons pas ose mettre sur la table hier soir, qui passe de mains en mains. Sébastien l'a confiée à Thomas qui s'est chargé de la monter jusqu'ici. Elle est partagée à la santé de l'absent. Espérons que cela lui sera bénéfique!
Pendant notre pique-nique nous observons les quelques personnes qui accèdent au pic, et en redescendent avec plus ou moins d'aisance et de prudence. Le plus agile et le plus rapide est incontestablement le chien qui accompagne un couple! Après le repas, nous reprenons le chemin du retour mais, comme nous l'avions observé depuis les bords du lac pendant la pause ce matin, il est possible de ne pas repasser par le col des Moines mais de descendre tout droit vers le lac. Nous ne nous en privons pas même s'il faut rester attentif pour trouver le passage entre les barres de rochers, ce que nous réussissons sans problème. Cela sera l'occasion de quelques glissades sur les fesses en freinant comme on peut avec les bâtons ou les piolets. De retour au niveau du lac, nous le contournons par l'autre rive où nous croisons un groupe de randonneurs en raquettes. Puis nous faisons un arrêt, à l'initiative d'O, et que Patrick met à profit pour nous présenter les capacités d'assurage dans la glace d'une broche, puis d'une lunule de glace que l'on finira par faire céder. D‘aucuns sont septiques quant à la fiabilité de l'ancrage, et essaient de faire céder l'assurage; vaine tentative de l'un ou de l'autre, seuls, puis de 2 ensemble, puis 3, Il faudra s'y atteler à quatre ou cinq pour y parvenir, les participants se retrouvant les quatre fers, ou plus exactement les 24 fers, en l'air dans la neige, ou ailleurs ..... ! En effet la chute qui suivra sera fatale au pantalon de Dominique qui se relève avec un bel accroc causé par un piolet, ou probablement un crampon qui traînait par la!!
Puis la descente continue sur ce versant qui se révèle être plus mou et désagréable à traverser que celui de notre montée; il est vrai que le soleil a tapé sur cette neige, elle s'est bien transformée a cet endroit. Nous rejoignons la station de ski dans un terrain un peu gras et humide, et l'on doit faire attention où l'on met les pieds. Achille profite du passage dans un ruisseau pour rincer ses chaussures. O attente de nous entraîner à une terrasse de café, mais finalement nous rejoignons le minibus où nous nous changeons pour la route. Chacun arrête son DVA, le rend à Thomas qui les recompte tous avec attention, ainsi que les pelles et les sondes. Aidé de Patrick et O il recharge le coffre de façon réfléchie et rationnelle, les bagages des voyageurs qui descendent à Vouillé étant rangés sur le dessus de façon à ne pas avoir à tout chambouler pour les récupérer. L'organisation est très au point !!
C'est une sucette à la bouche que nous reprenons la route vers Accous, car O a encore fait une distribution. Dans la descente du col du Somport, nous avons la surprise de voir le niveau du petit lac qui a monté fortement. Plus bas nous faisons un peu d'histoire contemporaine concernant le fort du Portalet récemment classé, et qui va être remis en état. Au même endroit mais de l'autre côté du canyon, c'est le chemin
de la Mature, creusé dans le rocher, que nous pouvons imaginer alors qu'il tranche la falaise! Nous continuons la route pour retrouver notre ami Sébastien qui nous attend au gîte. Il va bien mais pense avoir fait le bon choix en restant ici, au village qu’il a ainsi pu visiter un peu. Il a rencontré des parapentistes avec lesquels il a discuté, et ceux-ci lui ont même aimablement proposé de venir avec eux, ce qui en d'autres circonstances aurait pu l'intéresser.
Les filles, qui ne sont pas toujours privilégiées en montagne, s’empressent de faire un passage aux toilettes, (ouf, il était temps!) et ceci fait, et une fois le balluchon de Sébastien chargé, nous pouvons partir. C'est Dominique qui prend le volant pour remonter vers le nord. Belle revue d'une partie de la chaîne de montagne que nous longeons jusqu'à Gan, puis nous traversons Pau, sans trop d'embouteillages; nous remettons un peu de carburant dans le réservoir au super marché Casino, car ensuite nous aurons de l'autoroute jusqu'a Niort.
Patrick prend le relais au volant juste avant l’entrée de l'autoroute à Thèze, arrêt qui est l'occasion d'une belle vue sur la chaîne, avec le Pic d'©ssau qui émerge au loin, droit devant nous, dans la lumière mauve du soir. Il observe que si les routes des Landes sont réputées être droites, cette autoroute est très sinueuse. Au passage à Langon, Achille prévient chez lui pour qu'on vienne le chercher dans 2 heures à Vouillé; c'est sans compter sur le petit bouchon que l‘on trouve au péage avant Bordeaux qui, s'il nous retarde un peu, nous permet de prendre un peu l'air, et nous
laisse le temps d'obseWer les occupant(e)s des autres voitures qui attendent comme nous de payer leur taxe!
Le trajet continue ensuite sans problème, hormis quelques bancs de brouillard, jusqu'a Vouillé, que nous atteignons après 5h de route depuis Accous, ce qui représente un gain d'une heure sur le trajet habituel.
Merci à tous de votre participation et de votre bonne humeur tout au long de ces deux jours, et au plaisir de vous revoir sur les pentes.


 

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