Carnet de route

Pic du Midi d'0SSAU

Le 08/09/2007 par Dovergne Dominique

vendredi 7 septembre 2007

route Niort / Gabas nuit en refuge 5h40 (y compris repas)

Nous avons rendez-vous à la MPT de Souché, à partir de l7h. Dominique est là avec son épouse, venue l’accompagner avant de prendre la route dans une autre direction. Patrick-B (Brossegoutte), Fabrice (Viaud), Mihai (Téodorescu), Alain et Claire sont bientôt là, eux aussi, et comme le remplissage d’une voiture est possible, une première fournée prend la route vers les Pyrénées en empruntant l’autoroute qui va bien! Patrick-B et Dominique vont attendre l’arrivée de Patrick-C (Chabernaud) qui s’est occupé d’une de ses filles en cette fin de semaine scolaire. Quand il est arrivé, nous chargeons son bagage et son matériel dans le coffre du Scénic qui prend, à son tour, l’autoroute vers le sud.
La route défile rapidement en cette belle fin d'après midi, prélude d’un week-end qui, nous l’espérons tous, restera aussi beau que ce soir. Quelques autres automobilistes ont les mêmes besoins que nous, aux alentours de Bordeaux, et cela ralentit un peu notre progression, mais Patrick-B fait merveille et l’autoroute vers Langon se présente rapidement, Nous sortons de justesse (sort! sort!) à la sortie Pau (en vert) /Langon et puis nous rejoignons l’aire de repos de Bazas ou nous espérions rejoindre les amis partis avant nous mais personne n’est là et nous nous posons quelques questions sur le lieu de rendez-vous et sur les numéros de portables dont nous disposons pour joindre l’autre voiture. Peine perdue car la voiture attendue arrive bientôt et nous pouvons alors envisager le repas du soir sorti des sacs. Cela ne prend pas trop de temps et sans plus attendre, Fabrice reprend la route vers les landes puis Gabas, but du voyage de ce soir. Patrick-B part un peu après. Le soir tombe lentement, les voitures ne sont pas nombreuses et nous n’avons pas à subir les bus de bordelais que nous trouvons souvent, en hiver, lorsqu’ils vont faire du ski! C’est à la nuit tombée que nous rejoignons nos amis qui filent bon train dans les villages avant Pau que nous traversons par le centre ville pour rejoindre la vallée d’Ossau; le temps d’un petit tour de rond point à Gan et nous prenons maintenant la vallée un peu plus encaissée qui mène à Laruns. Fabrice ralentit alors un peu dans la traversée et Patrick-B en profite pour passer devant et terminer la route jusqu'à Gabas où nous arrivons un peu après 23h, soit 5h30 après le départ de Niort. Un coup d’oeil dans le ciel rassure tout le monde sur le temps qu’il fait: plein d’étoiles!
C’est un petit mot, collé sur la porte du refuge, qui nous indique le dortoir qui nous est destiné: ce sera le dortoir "Fabréges" dans lequel nous serons seuls ce soir. Chacun se choisit un couchage, fait rapidement son lit, un tour aux toilettes puis se couche afin d'être en pleine forme demain. Le réveil, réglé sur le portable de Patrick-C à 6h, est calculé pour que nous puissions prendre la route dés 7h du matin.

samedi 8 septembre 2007

Parking de bord de route / sommet Ossau et retour 10h10 dehors,dénivelé :1300m


Le portable fait son office et la petite troupe se met en mouvement dans le dortoir alors qu’il fait encore noir dehors. Le petit déjeuner nous attend dans les thermos, préparés la veille, et disposés sur les tables de la salle à manger. Chacun choisit son repas du matin et profite de ce moment pour faire le plein d'énergie pour la joumée. Quand tout le monde a terminé ce premier repas, les sacs sont chargés dans les coffres et nous partons dans la nuit qui cède maintenant la place au petit matin. Quelques voitures sont déjà montées vers le Pourtalet et nous les suivons dans le lointain jusqu’au parking, l petit kilomètre avant le col du Pourtalet, où de nombreuses voitures sont déjà garées.
Nous chargeons les sacs sur nos épaules et nous partons vers le ruisseau, sur le bord duquel des randonneurs dorment encore, puis nous attaquons la montée dans l’alpage vers le col du Soum de Pombie en évitant, autant que faire se peut, de quitter le sentier, même s’il est raviné, afin de préserver la prairie que les bergers locaux réservent à leurs animaux. Nous sommes encore a l’ombre de la crête alors que le sommet de notre objectif est baigné depuis longtemps par le soleil du matin. Nous passons un court moment à ce col qui nous dévoile le Pic dans toute son ampleur et le sentier qui va nous y conduire. ll descend un peu vers le lac et le refuge de Pombie.
Le sentier traverse ensuite les rochers tombés des parois du Pic et amoncelés dans l'éboulis de la grande Raillère puis monte en écharpe au pied des parois vers le col de Suzon.
C’est le moment de faire une pause à l’abri du vent qui monte de la vallée.
Au pied de la paroi, nous pouvons voir de nombreux randonneurs qui attendent leur tour pour passer dans la 1ère cheminée alors nous profitons de ce moment de pause pour refaire le plein d'énergie. Quand nous parvenons à notre tour au pied de la paroi, il ne reste que quelques randonneurs qui partent rapidement et un groupe de montagnards qui boivent, dans des flûtes en plastique, le champagne après avoir gravi le Pic; en voilà qui ont dû partir de bonne heure ce matin! Ils parlent un peu avec nous et nous conseillent la cheminée de droite, à la suite du groupe d’espagnols, pour commencer l’ascension. Les bâtons de marche ont rejoint le fond du sac et il faut mettre les mains pour franchir ce premier passage de rochers. La qualité des grimpeurs de notre groupe est telle que ce passage est facilement franchi. Le sentier conduit ensuite à la deuxième cheminée que l’on peut franchir dans la faille ou un peu plus à droite et chacun choisit sa voie sans plus de problème que tout a l’heure. Sentier de nouveau qui aboutit à la dernière difficulté rocheuse que nous franchissons là aussi tranquillement. En haut de cette dernière cheminée le signal métallique dit du "Portillon" nous accueille. Il reste un peu plus de 200m à gravir par les éboulis et nous croisons quelques groupes qui redescendent. Le sentier conduit au sommet que nous atteignons après un dernier petit col rocheux.
Il y un peu de monde ici et les alpinistes arrivent de tous cotés, casqués, eux, équipés de baudriers et souvent porteurs de cordes. Dominique sort de son sac un peu de champagne qu’il partage avec ses amis pour fêter cette ascension qu’il attend depuis presque 20ans, dit-il! Chacun devra faire preuve d’inventivité pour se fabriquer un gobelet; boite en plastique, gourde vide tout sert à contenir la boisson!
Un jeune homme, que nous avons cerné lors de notre arrivée, finit par déguerpir afin de ne pas figurer à tort sur la photo de groupe. Comme c’est l’heure et qu’il fait un temps bien agréable nous prenons ici notre casse croûte de midi. Nous profitons alors de ce moment pour admirer le tour d’horizon qui nous est offert de tous cotés. Un groupe d’espagnols est arrivé après nous et l’un d’entre nous est réquisitionné pour les prendre en photo avec tous leurs appareils.
Puis il faut penser à redescendre et nous partons un moment après ce groupe d’espagnols. Patrick-C ménage son genou et descend avec précautions; devant, Fabrice, Alain et Claire sont arrivés au Portillon où ils ont rejoint le groupe qui hésite un peu ce dont nos amis profitent pour filer allègrement dans la cheminée puis disparaissent dans la paroi; le reste du groupe va attendre que les espagnols soient partis pour poursuivre sa descente; c’est l’occasion de découvrir un relais avec une chaine pas très loin des deux grandes broches. En haut de la deuxième cheminée il y a embouteillage: les espagnols ont posé un rappel au milieu du passage, un couple de jeunes à posé un rappel sur la gauche et commence à descendre cahin- caha; Patrick demande au jeune couple si nous pouvons utiliser leur rappel, ce à quoi la demoiselle concède, même si il semble que son ami, qui est à l’arrivée du rappel, soit d’un avis un peu diffèrent! Dominique se confectionne un baudrier de fortune et file dans le
rappel, Patrick-B et Mihai se lancent courageusement dans la désescalade au milieu des espagnols qui leur lâchent quelques dangereuses pierres, Patrick-C se met sur la corde avec un machard pour désescalader. Il finira la descente dans la dernière cheminée avec les jeunes. Les trois compères passent sans ennuis la première cheminée en désescaladant et Patrick-C les rejoint au pied de la voie. Cette arrière-garde récupère ses bâtons de marche et file vers le col de Suzon où Dominique passe un petit moment à rassurer une petite famille qui hésite sur la direction à prendre pour terminer son Tour du Pic.
C’est sur le bord du lac de Pombie que tout le monde se retrouve, et nous passons un moment à chercher puis admirer, voire envier, les grimpeurs que l’on découvre dans la paroi du Pic. Passage au refuge où il y a bien du monde, nous y faisons le plein des gourdes puis nous reprenons la direction du parking. Nous croisons de nombreux alpinistes, lourdement chargés qui montent pour passer la nuit en montagne et grimper demain sur le rocher. Patrick-C propose l’aide de Dominique à une femme qui semble peiner à monter sa charge mais elle doute que cela soit bien possible, des hommes comme cela n’existent plus! Les premiers arrivés filent vers l’Espagne afin d’y acquérir des cartes de la région et peut être quelques victuailles solides ou liquides.
Les "vieux", accompagnés de Mihai, partent, sans attendre, vers le refuge pour voir la gardienne et surtout y prendre une bonne douche avant le repas du soir.
La gardienne nous reçoit, nous demande de retasser un peu nos couchages afin de pouvoir y loger d’autres éventuels randonneurs; il y a déjà un couple australo-germanique qui s’est installé dans les places laissées libres. Le repas sera servi à 19h30. Nous prenons une douche bien agréable et nous attendons ensuite nos amis en prenant un moment de repos dans le dortoir; nous en profitons pour faire un peu connaissance avec le mâle du jeune couple qui vient d'Australie. Nos jeunes reviennent d’Espagne alors que l’heure du repas est arrivée, ils prendront donc la douche après le repas! Fabrice a trouvé des cartes mais il les juge de qualité médiocre; Claire semble ravie de cette belle journée.
Dans la salle à manger, nous partageons la grande table avec un groupe d"'anciens" du CAF de Rouen qui randonne depuis une semaine, sous le soleil, dans la région, au départ de Gavamie. Au menu du soir 2 soupe de légumes, avec un peu de lard, dont on demande du rab après avoir fini la soupière des Rouennais; puis rôti de veau (ou porc) avec des lentilles, plat que nous traitons comme la soupe; vient ensuite salade et fromage des Pyrénées et enfin une part de tarte aux poires. C’est Patrick-C qui nous offre gentiment le vin rouge pour accompagner ce repas.
Après le repas, les jeunes sont impatients d’aller prendre leur douche et Claire presse la gérante de préparer la note pour pouvoir aller se doucher. La note arrive alors qu’elle est déjà partie et il faut sortir les crayons pour faire les calculs et centraliser les règlements; c’est compter sans l’erreur de l’addition présentée et le manque de calculette. Bientôt la patronne, devant notre embarras, vérifie ses comptes et vient corriger sa note, on repart pour un tour, mais avec une calculette cette fois, et bientôt chacun connait alors le montant de son addition personnelle. Dominique rassemble les payements et la gérante discute un moment avec nous, en particulier de la disparition du guide "Bunny", réputé dans les Pyrénées, et de nos amis du CAF de Niort qu’elle connait.
Pour demain, Dominique propose le tour du cirque d’Anéou par les crêtes, courte randonnée prévue pour 6h par le topo, qui devrait nous permettre la fin de rando vers l5h et un retour vers 2lh à Niort. Fabrice, Alain et Claire iront, de leur côté, grimper sur une falaise proche d’Arudy. Réveil 6h30 pour les randonneurs, un peu plus tard pour les grimpeurs!

dimanche 9 septembre 2007

Tour du cirque d’Anéou à partir du col du Pourtalet.
- 6h34 dehors
- 964 m dénivelé


Réveil au son du portable alors que le jeune couple Australo-germanique est déjà parti du dortoir. Nous les retrouvons dans la salle à manger où ils terminent leurs préparatifs. Nous déjeunons sans tarder, nous récupérons nos sacs dans le dortoir et nous partons à la voiture. Fabrice s’est levé pour pouvoir récupérer la corde que Patrick-C avait préparée, puis il nous salue et nous partons vers le col. Le parking du
Pourtalet est encore vide et nous stationnons avec circonspection pour que ce soir, il soit possible de repartir facilement et pour donner un bon exemple aux autres automobilistes.
Nous prenons les sacs et nous partons sans attendre vers le col d’Anéou, que nous choisissons pour épargner un peu le genou de Patrick-C. Il fait encore beau ce matin et les quelques nuages qui avaient envahi la vallée hier soir n’ont pas persisté.
Au col d’Anéou, nous faisons une pause et décidons de la suite: la crête jusqu'à Canaourouye, au moins, ne pose aucun problème, nous verrons alors la suite à donner. Nous parvenons rapidement au sommet d’Anéou puis nous parcourons la crête qui nous propose une très belle vue aussi bien vers l'Espagne que vers la France ou l’ Ossau occupe une bonne partie de notre horizon. Le parcours est agréable, Patrick-B et Mihaii pressent le pas pour parvenir au sommet avant un groupe nombreux qui est éparpillé dans la montée vers Canaourouye. Nous nous regroupons donc au sommet et comme c’est l’heure, nous cassons la croûte ici alors que le groupe reprend la crête vers l’ouest. Un trio qui arrive un peu après, nous parle en espagnol puis ayant compris la petite erreur continue à échanger avec nous en bon français. Quelques vautours passent dans le ciel que pas un nuage n’occupe.
Après le repas, nous partons vers le pic de la Gradillère en suivant la crête jusqu'à un petit col d’où l’on peut atteindre le sommet par un couloir mi-herbe mi-rochers qui semble bien douteux depuis ici. Patrick-B va au pied de la paroi qui mène au sommet chercher d`éventuels marques d'équipements d’escalade pendant que Dominique et Mihaii vont voir le couloir de plus prés. Comme cela paraît possible, les deux compères se lancent dans le couloir dont ils sortent par le haut sans trafner; montée dans l’herbe jusqu’au sommet, tour d’horizon puis retour vers le couloir qu’il faut désescalader avec précaution. Les deux amis rejoignent les deux autres et tout le groupe repart vers le col du Pourtalet en cheminant dans l’alpage, sans trop suivre les sentiers qui sont plutôt des sentes ne menant pas vraiment quelque part. Patrick-B, qui a pris un peu d’avance, en profite pour rebâtir les cairns qu’il trouve en mines; un peu plus bas, Dominique découvre une carcasse de mouton que les vautours ont nettoyée; il ne reste qu’un peu de peau, les os les cornes et la clarine qu’il va s’arranger à récupérer en coupant ce qui reste de cou au pauvre animal. Plus bas encore c’est une paire de comes qu’il récupère auprès d’une autre carcasse. Cela ne freine pas trop la descente et c’est avec 5 minutes de retard sur l’horaire prévu que nous rejoignons le parking qui s’est bien rempli depuis ce matin! Deux bus, dont les occupants s'apprêtent à partir, et de nombreuses voitures occupent l’espace géographique et sonore.
Nous revêtons une tenue plus adaptée au voyage en auto qu’a la randonnée à pieds puis nous reprenons la route; la station d’essence espagnole se trouvant à 5km, Patrick-B décide de filer directement vers la France. C’est à bonne allure que nous descendons du col vers Laruns, profitant agréablement de l'arrêt des bus et camping cars qui sont bien conscients de la gêne qu’ils génèrent sur cette route de montage en cette après midi de dimanche. Passage à Gan, par la déviation, Jurançon et Pau par les centres-villes puis nous remontons vers Aire sur l’Adour ou nous avons le plaisir de prendre la priorité a notre ami Jean-Pierre au volant de son 4x4 sortant du parking des bords d’Adour. Nous stoppons un peu plus loin pour discuter avec lui qui revient de superviser son chantier de Viey; malgré une douleur au ventre il a fait 1000m de dénivelé aujourd'hui et rentre tranquillement vers les Deux Sèvres. Nous lui passons le bon souvenir dont la gardienne de Gabas nous a chargé puis nous reprenons la route avec prudence car les képis veillent, dans les autos banalisées ou derrière leurs jumelles! Avant Bazas Dominique contacte son épouse qui viendra le récupérer sur le bord de la route à Langon. Alors que Patrick-B a trouvé un emplacement pour laisser Dominique descendre, une voiture s'arrête derrière nous et un chauffeur en descend ; Dominique craint un automobiliste irascible a qui nous aurions déplût et qui vient demander réparation, il ne s’agit que d’un papa qui vient récupérer son fils sur le bord de la route dans les même conditions que Dominique et qui a cru reconnaître sa progéniture dans le Scénic; il s’excuse et repart alors que nous prenons congé les uns des autres, Dominique allant attendre sa tendre et douce, Patrick-B Patrick-C et Mihai continuent pour encore 2 heures avant de rejoindre leur foyer après ce week-end que le ciel a rendu bien agréable.
 

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