Carnet de route
Cascades de Glace - Gourette 23/01/2010
Le 23/01/2010 par Dovergne Dominique
Cascades de Glace
Gourette
23 et 24 janvier 2010
vendredi 22 janvier 2010
route Gript-Eaux-Chaudes
Le rendez vous est donné pour l8h30mn au péage de Gript, au sud de Niort.
Dominique est arrivé un peu avant l'heure et il attend, à l'abri dans son auto, sur le parking situé à la sortie de l'autoroute. Il voit bientôt arriver le minibus auquel il signale sa présence par un discret appel de phare avant de rejoindre le véhicule conduit par notre GO de cet week-end 1 Patrick. Laure, Clément, Émilie et Olivier font déjà partie du cheptel embarqué, rapidement nous rejoignent David, Nadège et Bastien qui garent leur véhicule sur les emplacements "visiteurs" des bâtiments de gestion de l'autoroute. Tous les nouveaux arrivants jettent leurs bagages dans la soute du minibus qui se trouve être un "maxi" sur base de master Renault; Patrick a négocié le surcoût, carburant et péage, avec notre loueur habituel (Berger) qui veut bien prendre en charge cette dépense.
Patrick reprend le volant et nous partons vers Bordeaux par une autoroute un peu chargée et humide mais qui roule bien; les anciens sont regroupés à l'avant du véhicule, les plus jeunes se sont assis à l'arrière et discutent joyeusement; les casses-croutes soient des sacs et les uns et les autres se garnissent un peu l'estomac. Nous contournons Bordeaux puis c'est l'autoroute vers Toulouse que nous quittons à Langon. Comme il est déjà tard, nous décidons de continuer sans faire d'arrêt mais Olivier, que ses activités professionnelles ont un peu pressé aujourd'hui, n'a pas de quoi manger, il sollicite donc un arrêt pour s'approvisionner d'un sandwich chez le Clown de la zone commerciale à la sortie de l'autoroute.
Patrick en profite pour faire le plein du réservoir mais il faudra essayer deux pompes avant que le robot veuille bien accepter la carte bancaire de notre ami!
Olivier a donc tout le temps de faire sa course, les autres vont faire le vide dans la haie qui jouxte la station puis nous reprenons la route mais cette fois, c'est Dominique qui est au volant. Nous traversons les Landes, nous empruntons la nouvelle déviation d'Aire sur l'Adour avant de rejoindre Pau que nous traversons par le centre ville. Il faut ensuite remonter la vallée vers Laruns ou nous faisons un arrêt afin de prévenir notre hôte de notre arrivée imminente. Puis, rapidement, nous arrivons à Eaux Chaudes; Patrick guide le chauffeur vers le point de stationnement de notre véhicule; le gérant des lieux nous attend à sa porte, en petit short, il nous indique les dortoirs que l'on doit occuper : N°6 pour 5 personnes et le NOS pour les quatre autres. Rapide toilette et préparatifs pour la nuit, réglage du réveil pour 7h demain matin puis tentative de dodo. Petit déjeuner prévu pour 7h30mn
samedi 23 janvier 2010
Ecole de neige dans le cirque d’Anéou
Réveil au cri du coq, à l'heure dite; certains jaillissent du lit, d'autres laissent faire doucement la nature; le dortoir N°8 est resté en sommeil! Quelques douches rapides et Laure découvre que ses pantalons chauds sont restés dans les Deux Sèvres alors Patrick fait la quête pour la vêtir chaudement: Olivier et Dominique permettront à notre amie de s’habiller à peu prés correctement pour ces deux jours! Le petit groupe finit par se retrouver dans la salle à manger en sous sol que l'on rejoint en passant par les escaliers normaux ou par le bar où notre hôtesse s’affaire; nous lui laissons les thermos à réchauffer et nous allons prendre le petit déjeuner bien agréable.
Cela étant fait, nous remontons dans les chambres, nous replions nos couchages et nous rassemblons nos sacs car, ce soir, nous occuperons des chambres différentes.
Chacun prend son sac à dos et ses équipements chauds et nous rejoignons le minibus dont les portes arrière sont largement ouvertes et d'où sortent tous les équipements individuels utiles pour la journée que Patrick nous a concoctée: raquettes, bâtons, piolets, vestes chaudes, cordes, pelles, sondes, ARVAs, et crampons que l'on doit régler, au millimètre prés, à la taille des chaussures afin de ne pas être embêtés par la suite, aujourd'hui et surtout demain!
Patrick fait la présentation des matériels, explique leur usage et leur utilité, vérifie les contenus de nos sacs ainsi que leur poids, tout cela étant très utile à l'usage de montagnards en herbe comme le sont quelque uns d'entre nous! Nous avons aussi droit à la présentation rapide des ARVAs et à leur mise en œuvre. Quand tout le monde est équipé, les sacs fermés et rangés dans le minibus, Patrick prend le volant, recule jusqu'à l'aire de retournement puis prend la route vers le col du Pourtalet.
Bientôt la neige apparaît sur les bords de la route, plus loin le paysage devient tout blanc alors que nous montons vers le col. Le ciel est gris et les nuages sont vers 3000m d'altitude, mais la météo ne nous promet ni eau ni neige aujourd'hui. Le parking, deux kilomètres avant le col, est déjà bien garni; il se situe de l'autre coté de la route, Patrick fait un demi-tour et nous pouvons alors garer, entre deux voitures, à coté d'espagnols qui se préparent; il y a de nombreux véhicules garés et sur les pentes enneigées de nombreuses fourmis se déplacent dans tous les azimuts. Nous récupérons nos sacs, chaussons gants et bonnets, chargeons les cordes et puis nous partons après quelques photos, films et boules de neige que le maladroit (?) Dominique envoie à nos voisines espagnoles.
Dominique et Patrick choisissent sur la carte et sur le terrain un "spot" qui conviendrait; ils vérifient leur choix avec un coup de boussole et nous partons vers les collines du cirque d'Anéou où nous espérons trouver des pentes pouvant se prêter à nos exploits. Il ne fait pas froid, il n'y a pas de vent et nous trouvons bientôt l'endroit qui va nous convenir; il faut traverser un petit ruisseau par un pont de neige que l'on traverse avec précaution avant de remonter sur la butte où nous posons les sacs.
Patrick nous enseigne alors tout ce qu'il faut savoir dans de nombreux domaines: savoir s'arrêter quand on fait mme glissade avec démonstration et exercices à l'appui; tout d'abord sans équipement puis avec le piolet puis avec l‘aide d'une corde et d'un piolet enfoui dans la neige. Chacun va successivement se lancer dans la pente, s'arrêter seul ou avec ses instruments ou avec l'aide de son compagnon de cordée; les blocages de cordes seront, à loisir, plus ou moins dynamiques. Les petites pelles en plastique, dont les jeunes se servent pour accélérer leur descente, rendent les manoeuvres bien convaincantes! Chacun y va donc avec plus ou moins d'entrain et de cris parfois perçants (n'est ce pas mesdemoiselles?). Les plus motivés, (David et Bastien?) feront un atelier dans une pente un peu plus raide, allant jusqu'à arracher le piolet enfoui! Parfois une des luges en plastique échappe et il faut alors la récupérer dans le ruisseau, ce que les jeunes font sans problème après avoir rabouté deux rappels! Ils prendront ensuite la précaution de les attacher avec une petite ficelle que la prévoyante Nadège avait dans son sac.
Patrick met en place le "piolet éjecteur" que l'on valide ensuite l’efficace! Nous avons ensuite l'occasion de nous confronter aux crampons: mise en place, écartement des pieds, déplacements dans la pente et en traversée, etc.. De tous cotés il y a des randonneurs, à pieds, en raquettes, à ski et certains font une pause et nous regardent pratiquer nos exercices.
Nous prenons le temps d'un petit repas de milieu de journée, accompagné d'une boisson chaude. Puis les exercices reprennent : mise en place d’une main courante sur piolets, utilisation d'un piton pour faire un assurage rapide (mais pas béton), beaucoup de choses que chacun tente d`emmagasiner dans sa mémoire. Laure souhaite faire une pause et va faire une petite sieste couchée sur les quelques décimètres carrés privés de neige ou nous avons posé les sacs. Le ciel continue d'être clément, il fait toujours, bien doux, il ne tombe rien mais la neige est assez froide pour ne pas mouiller trop les vêtements et le reste car elle arrive souvent à se glisser ici ou la jusqu'à nos peaux sensibles. Dominique déclenche une bataille de boules de neige pour enneiger ce qui avait, jusque la, échappé à la neige. Une dame vient demander à Patrick comment retourner au parking; elle fait partie d'un petit groupe que nous suivons des yeux alors qu'il se dirige, sur nos conseils, vers le petit pont sur le ruisseau; un membre du groupe semble un peu au bout de sa patience et Dominique en fait la remarque alors qu'il balance ses skis après avoir déchaussé pour traverser le pont; un des skis en profite pour partir dans la pente, direction : le ruisseau; il faut aller le récupérer et nous pensons que cette journée fera date dans la vie de ces gens là!
La journée avance et les randonneurs commencent à se faire rares; au loin le parking, que l'on aperçoit, s'est vidé et notre minibus doit commencer à se sentir seul.
Patrick donne le signal du retour et la petite troupe refait son paquetage, on vérifie que rien ne traîne après notre passage: papiers gras, boite de conserves vides, canettes de bière, que sais-je encore? Mais surtout ni piolet ni bâtons ni aucun matériel !! Nous rejoignons la route puis le minibus dans lequel nous déposons les sacs et chaussures de marche que l'on remplace par des chaussures basses plus légères pour délasser un peu nos pieds. Nous montons ensuite faire quelques courses dans les ventas du col du Pourtalet: chorizo, quelques alcools et autres condiments que l'on ne trouve pas (ou plus chers) en France. Il y a peu de monde à cette heure de la journée.
Nous repartons ensuite vers Eaux-Chaudes afin de ne pas être trop en retard pour le dîner prévu à l9h. C'est à la lueur des phares que nous revenons vers le village. Les premiers arrivés sont conduits par l'hôtesse vers nos nouveaux locaux : deux chambres, au deuxième étage, pour 2 et 3 personnes et un dortoir de 4 places au premier; on finit par retrouver le bon dortoir dans lequel tous nos sacs ont été rangés; les chambrées s'organisent ; les premiers prêts vont à la salle à manger mais le repas ne semble pas encore tout a fait prêt, le bar est plein des randonneurs ou autochtones en plein apéro alors on se regroupe dans le dortoir où l'on s'installe, comme on peut, pour boire un peu de vin de Loire que Laure nous a gentiment apporté; l'un ou l'autre sortira qui des pistaches, qui du saucisson, qui des cacahuètes que l'on avale avec le breuvage. Nous commentons alors cette bonne journée technique qui nous en a bien fait voir! Patrick découpe scientifiquement un petit gâteau au chocolat qui va bien avec le vin rouge de Laure. Avant d'être complètement rassasiés nous descendons dans la salle à manger ou nous sommes encore seuls mais le repas va pouvoir avoir lieu.
Le repas commence par un bouillon au vermicelle qu'Émilie distribue dans les assiettes et elle fera les bruitages pour le film. Puis vient une poule au pot qui va bien dans ces terres du Haut Béarn que le bon roi Henri IV affectionnait. Viennent ensuite les fromages locaux, des tranches fines mais qui envoient bien quand même! Et pour finir: une galette des rois; Bastien passe sous la table pour designer de façon impartiale les destinataires des parts du gâteau et c'est finalement Laure qui aura la fève! Nous arrosons ce repas d'un peu de vin rouge au pichet. Tout au long du repas les discussions vont bon train, nous évoquons cette longue et profitable journée de neige. La salle s'est garnie et le niveau sonore s'en ressent. Patrick demande l’addition que chacun règle avant de rejoindre les étages pour une petite ou grande toilette avant de dormir. Il faudra quand même préparer les sacs car Patrick a prévenu: demain lever 6h, départ bus 6h50 pour rejoindre notre guide 7h pétantes au carrefour vers Gourette et pis c'est tout!
dimanche 24 janvier 2 010
Cascades de glace sur le deversoir du lac d'Anglas
Réveil à l'heure dite toujours au cri du coq mais cette fois pas de démarrage au ralenti, Dominique va vérifier que les chambres du 2eme étage sont bien réveillées. On s'habille en vitesse, on refait les sacs et on file vers le bus pour y déposer les bagages avant de revenir au gîte prendre le petit déjeuner. Notre hôtesse s'est levée pour nous servir et réchauffer nos thermos et c'est bien gentil de sa part!
Ce premier repas avalé, nous nous entassons dans le bus, il est juste 7h et nous partons vers la vallée dans la nuit noire. Nous retrouvons notre guide, Pierre Beuscar, qui déjà nous attend dans son auto, il nous salue rapidement et repart vers notre destination de ce matin : Gourette. Nous stationnons dans le haut du village, au parking de départ vers le lac d'Anglas dont le déversoir glacé va nous servir de terrain de jeu. Patrick et le guide font le point du matériel puis ils distribuent le complément de bagages: cordes piolets et broches à glace.
Puis nous partons sur les pistes, encore vierges de tout skieur, pourtant un télésiège marche déjà, sans doute pour monter les machinistes dans leurs cabanes d'altitude. Le jour est juste levé mais les frontales ne seront pas utiles; rapidement la température des corps monte et les vestes chaudes réintègrent les sacs; Pierre fait des arrêts réguliers pour regrouper ses troupes, donnent quelques conseils et repart dans la pente. Nous avons quitté depuis longtemps la piste de ski et maintenant nous avons mis les raquettes aux pieds pour continuer notre marche d'approche; un petit verrou nous a obligé à un franchissement prudent car il déversait dans le torrent, bien plus bas que nous, mais tout se passe bien. Le temps n'est pas froid, il ne tombe rien du ciel et il n'y a pas de vent! Le brouillard nous enveloppe de temps en temps puis il s'envole vers la vallée ou les sommets, nous redonnant la vue sur les versants et le passage vers lequel nous nous dirigeons. La neige devient un peu plus profonde et nous pouvons apercevoir, bien au dessus de nous, les cascades glacées qui nous attendent.
La pente s'accentue et nous enlevons les raquettes pour terminer l'ascension de la pente, un peu raide, mais courage, le guide est maintenant arrêté, et aidé de ceux qui sont déjà arrivé, ils déblaient la neige et forment ainsi une terrasse sur laquelle nous allons pouvoir nous reposer un peu et ensuite nous préparer à gravir les cascades.
Chacun soit donc sa pelle et prolonge les travaux déjà effectués, nous faisons des petites niches pour les sacs et nous plantons bien bâtons et raquettes pour ne pas avoir à aller rechercher tout ça en bas de la pente. Le guide est équipé et va poser les moulinettes dans les parois, il nous laisse nous équiper seuls: pose du baudrier et de ses annexes: dégaines, huit, mousquetons et vache puis nous mettons les crampons en faisant attention de bien les serrer sur nos chaussures. Certains profitent de ce moment pour remettre, selon les conseils du guide, toutes les couches possibles sur notre corps et nos mains pour ne pas souffrir du froid pendant cette journée qui va nous faire rester de longs moments sans bouger, ce qui provoque souvent des refroidissements. Laure a déjà froid aux pieds! Il tombe maintenant quelques flocons et nous recouvrons les sacs des protections disponibles avant de rejoindre le guide au pied des falaises de glace.
Il nous donne les explications pour cette pratique, nouvelle pour certains, puis il fait une traversée au pied de la falaise et nous fait ensuite passer une fois ou deux pour que l'on comprenne bien le geste de la frappe du piolet et l'équilibre à maintenir avec les crampons ensuite de quoi, il nous lance sur les voies, équipées en moulinette, où nous allons passer du temps a assurer ou grimper sur la paroi glacée; il nous propose une méthode d’assurage autobloquante sur 8 dite méthode italienne. Les exercices d'hier sont mis en application pour descendre le couloir enneigé qui fait peu peur au début puis on s'y habitue. Chacun mange et boit à son rythme, le guide propose de faire un break pour casser la croûte et nous nous retrouvons sur les terrasses pour partager un bref repas accompagné d'une boisson chaude même si les plus motivés sont encore accrochés à leurs piolets.
Le guide et Patrick vont de voie en voie et prodiguent leurs conseils; la neige continue de tomber. La voie du milieu possède un passage un peu plus vertical qui tente bien ces jeunes grimpeurs que la verticalité ne rebute pas. Le guide équipe, sur broches, une quatrième et longue voie sur le haut du couloir. Ceux qui assurent au pied des parois, sont aux premières loges pour recevoir les particules de glace libérées par les coups de piolet et parfois, quand la vigueur du grimpeur est suffisante, ce sont des blocs de glace qui descendent et surprennent les alpinistes en herbe, David reprendra son souffle avec peine après que Dominique aie tenté de l'assommer. La journée s'avance et les bras commencent à se faire sentir, les frappes sont moins vigoureuses, les mollets font un peu mal; les jeunes continuent à avaler les longueurs, d'autres temporisent un peu. Nadège et Bastien se font un point d'honneur à parcourir toutes les voies équipées, même si celle qui est tout en bas n’est pas très agréable! Olivier se relance dans la voie avec le passage vertical qu'il passe alors sans problème.
Puis il faut penser au retour, les cordes sont rappelées, pliées et rangées dans ou sur les sacs, le guide déséquipe les broches, tout le monde enlève ses crampons et parfois le baudrier et nous nous préparons au retour. La neige qui est tombée aujourd’hui a comblé nos traces de ce matin et Émilie nous donne la preuve qu’elle sait bien s'arrêter dans une pente; nous comprenons mieux que le guide nous ait demandé d'enlever les crampons; ils ne servent qu'à peu de chose dans une neige profonde comme ici et seraient même dangereux en cas de glissade. La descente reprend calmement, le guide nous regroupe au passage du verrou et nous explique comment passer sans trop de risques en descendant en marche arrière, dans les traces de ce matin. Tout le monde passe cet obstacle et continue la descente; derrière, Dominique ferme la marche derrière Patrick qui protège son genou dans la descente où ces articulations sont souvent sollicitées plus que de coutume. Comme à la montée, le guide arrête, de temps en temps, pour regrouper ses troupes, un peu plus bas il propose aux volontaires de se décharger des raquettes en marchant avec puis nous rejoignons les pistes de ski déjà désertées par les skieurs, seuls quelques uns sont encore à l'oeuvre dans le bas de la station. Un dernier arrêt juste avant le parking pour regrouper tout le monde et nous voici au minibus et toujours sous la neige!
Patrick règle les comptes avec notre guide qui récupère ses piolets, ses broches à glace et tout son matériel, Pierre nous félicite de notre compétence et repart vers la vallée. Chacun se change pour mettre du linge sec pour le trajet de retour. Dominique charge son sac en dernier car il va sauter du véhicule à Langon pour aller finir la soirée en famille dans cette localité. C'est Patrick qui prend le volant pour sortir des montagnes; la ventilation tourne à plein régime sur une route très peu embouteillée de skieurs, déjà rentrés vers Pau et Bordeaux.
Nous faisons un arrêt à Laruns dans une boulangerie qui propose aussi à boire et à manger; certains se ravitaillent, d'autres font un petit pipi, les derniers font les deux!
Après Pau c'est Clément qui prend le volant pour la suite de la route. Un accident, signalé par des triangles de pré-signalisation, a eu lieu et les automobilistes nous font signe, Clément s'arrête, Bastien va voir de quoi il s'agit: en fait il n’y a pas de casse humaine mais ils sont à la recherche d'un constat amiable pour régler leur problème!
Nous reprenons la route sans autre souci. A Langon, Dominique salue ses camarades, remercie Patrick de ce week end intense, productif et bien agréable dont il nous a fait profiter.

