Carnet de route

CAMP D'HIVER CAF DE NIORT DU 4 AU 12 MARS 2017
Sortie : Semaine Ski de randonné raquette alpinisme du 04/03/2017
Le 04/03/2017 par encadrant
CAMP D'HIVER CAF DE NIORT DU 4 AU 12 MARS 2017
CARNET DE CAVALES AUX CABANNES
OLIVIER (chef de bande)
Jour 1
L'évasion a commencé vers le Pic Fourcat ne sachant pas trop la direction à prendre pour fuir le
mauvais temps qui colle aux baskets de ce groupe de forçats raquetteurs (les plus riches avaient de
longues planches colorées). Le vent poursuivant sa traque nous obligeant à nous réfugier à couvert dans les bois, là les ennuis commencèrent pour les longues planches peu adaptées aux
enchevêtrements sylvestres, peu-importe nous étions libres et une éclaircie nous a aidé à repérer
une cabane pour nous planquer ce qui permis de nous restaurer pour reprendre des forces pour les
jours suivants...........
Jour 2
Au loin nous apercevons la station de ski du Goulier. En faite notre but est de passer la frontière
espagnole pour échapper à nos poursuivants (la bande des mauvais temps). Après une orientation
difficile au GPS ( suivre la piste bleue sur toute sa longueur)....une large combe bien pentue nous
réconcilie avec les rhododendrons. Ah enfin la frontière et s'est couché sous les rafales de nos
poursui(vents) que nous atteignons le Pic Garbié de Brésoul et c'est sur ce sommet aristocratique
que nous dégustons notre collation glanée chez lidl.
Jour 3
Manque de chance nous n'étions pas en Espagne mais dans une principauté nommée "Andorre
l'oseille" beau pays ou le whisky coule à flot et le ricard est acheminé par pipeline lieu merveilleux où l'on s'enivre de particules fines pour seulement 0,96 € le litre. Toujours en fuite la bande hétéroclite (il y avait des jeunes des vieux) enfin il n'y a pas d'âge pour se fondre dans le dédale escarpé ariégois. . Bref nous décidâmes de retenter notre chance pour l'Espagne en passant par le Pic de la Mine d'aucun n'était pas d'accord (oui tu crois la Mine ça me rappelle le boulot). Tenace nos poursui(vent) ne nous lâche pas d'une semelle et sans pouvoir passer l'arête frontière une minuscule cabane datant de l'époque où le ski de piste était à la mode nous permet de nous réfugier à 8 dans 4 m² tout en admirant les grafittis et fresque érotique de l'époque pré-décathlonniène.
Jour 4
Les poursui(vents) nous lâchent un peu et c'est par un beau soleil que raquettes sur le dos faute de
neige nous remontons le sentier au-dessus de Mérens. Ce qui laisse présager avec le réchauffement
climatique une chute vertigineuse des ventes de skis et de raquettes dans les 50 prochaines années.
Mais pour le moment c'est raquettes aux pieds qu'une magnifique arête effilée et bien pentue est
remontée en faisant une trace difficile pour rejoindre le Pic canal ou nous coulons des minutes
heureuses.
Jour 5
Pour le groupe des sages une matinée calme suivie d'un resto gastro puis n'y tenant plus entre la
poire et le fromage nous décidons de partir faire la via ferrata de Vicdessos et elle est avalée aussi
vite que la côte de boeuf marinée.
Pour le groupe des jeunes ils retentent à ski le Pic de la Mine par un autre versant pensant que les
poursui(vents) ne les avaient pas repérés. Heureusement leurs aisances en descente a semé les gabelous Andorriens et c'est réjouis que nous les avons retrouvés le soir.
Jour 6
Au premier abord on ne voit pas ce sommet le Mont Ceins (d'ou l'expression caché ce Ceins que je
ne saurais voir). Rude montée dans les bois puis itinéraire évident, les poursui(vents) ont lâché
l'affaire et c'est réchauffés par les couleurs du ciel qu'un skieur météorite déboule torse nu sur ces
pentes débonnaires. N'ayant plus personne à nos trousses retour aux cabannes où une autre bande
des quartiers louches de Niort s'apprête à débarquer pour faire le couloir Gargantillar aux pays du
whisky où les pentes peuvent atteindre 45° (donc à consommer avec modération).
Jour 7
La bande de Niort s'allie avec une partie de la bande des cabannes pour s'attaquer au couloir
Gargantillar qui sans être gargantuesque reste un objectif intéressant. Grand voyage et petite nuit
mettent les jambes à rude épreuve pour une approche à l'aube dans le cirque des Pessons.
Finalement marche après marche au bout du couloir la lumière et 1ère porte à gauche le bonheur
d'avoir réussi. L'éblouissement que l'on peut ressentir au sommet reste un mystère est-ce que l'âme
s'élève ou les contingences humaines disparaissent avec l'altitude. Bon je m'égare il faut
redescendre sur terre et le fil d'Ariane me paraît plus poétique que les moto-neiges rugissant dans
ces pentes abruptes ! Bravo à vous tous pour cette ascension ensoleillée.
Diverses activités pour le reste du groupe : ski de piste en amoureux pour les uns, perfectionnement à l'orientation et exercices de sécurité sur pente de neige pour les autres.
Jour8
Une dernière journée raquette promise au plateau de Beille s'avérera une impasse. C'est là que
l'esprit montagne se confronte à la tendance consumériste de la société : Tickets messieurs dames
ici vous n'êtes pas en montagne vous êtes dans une station et vous n'avez pas accès au GR 10 sans
sortir la carte bleue. Merci au revoir nous optons pour un sommet de consolation en mode pédestre
pour d'autre la Via ferrata de Vicdessos. Fin de la cavale Ariégoise.
Très belle et intense semaine en Ariège merci à vous tous et en particulier à Olivier pour son
organisation sans faille de l'hébergement à l'intendance.
Les évadés : 1ère bande : Christophe, Nadège, Serge, Francis, Philippe, Michel, Marcel.
Les évadés : 2ème bande : Julien, Sylvine, Timothée, Angélique, Mihai, Ben, Sébastien.
Marcel Mercier